terça-feira, janeiro 30, 2007

A Redacção da polémica


A comunidade belga francófona debruçou-se hoje sobre a escolha de um texto para um teste que será submetido aos alunos da 5éme primaire (crianças com cerca de 10 anos, portanto). Esta escolha causou bastante polémica por estes lados, por parte de pais e professores.


Trata-se do seguinte extracto (denominado Rédaction) do livro do autor francês Bernard Friot Encore des histoires pressées:


Tous les lundis, c'est pareil. On a rédaction. "Racontez votre dimanche." C'est embêtant, parce que, chez moi, le dimanche, il ne se passe rien : on va chez mes grands-parents, on fait rien, on mange, on refait rien, on remange, et c'est fini.
Quand j'ai raconté ça, la première fois, la maîtresse a marqué : "Insuffisant." La deuxième fois, j'ai même eu un zéro.
Heureusement, un dimanche, ma mère s'est coupé le doigt en tranchant le gigot. Il y avait plein de sang sur la nappe. C'était dégoûtant. Le lendemain, j'ai tout raconté dans ma rédaction, et j'ai eu "Très bien".
J'avais compris : il fallait qu'il se passe quelque chose le dimanche.
Alors, la fois suivante, j'ai poussé ma soeur dans l'escalier. Il a fallu l'emmener à l'hôpital. J'ai eu 9/10 à ma rédac.
Après, j'ai mis de la poudre à laver dans la boîte de lait en poudre : ça a très bien marché : mon père a failli mourir empoisonné. J'ai eu 9,5/10.
Mais 7/10 seulement le jour où j'ai détraqué la machine à laver et inondé l'appartement des voisins du dessous. Dimanche dernier, j'ai eu une bonne idée pour ma rédaction. J'ai mis un pot de fleurs en équilibre sur le rebord de la fenêtre. Je me suis dit : "Avec un peu de chance, il tombera sur la tête d'un passant, et j'aurai quelque chose à raconter."
C'est ce qui est arrivé. Le pot est tombé. J'ai entendu un grand cri mais, comme j'étais au W.-C., je n'ai pas pu arriver à temps. J'ai juste vu qu'on transportait la victime (c'était une dame) chez le concierge. Après, l'ambulance est arrivée.
Ça n'a quand même servi à rien. On n'a pas fait la rédaction. Le lendemain, à l'école, on avait une remplaçante. "Votre maîtresse est à l'hôpital, nous a-t-elle annoncé. Fracture du crâne."
Ça m'était égal. On a eu conjugaison à la place. La conjugaison, c'est plus facile que la rédaction. Il n'y a pas besoin d'inventer.


Eu, sinceramente, não vejo que problema acrescido a leitura deste texto pode trazer à vida de uma criança de dez anos. Não me parece mais grave do que, por exemplo, deixá-la ver o telejornal. E para além de não ver onde está a gravidade na escolha que foi feita, parece-me que esta, a existir, dissipar-se-á se os pais e os professores não se furtarem às suas obrigações pedagógicas. Ou estarei a ver o filme demasiado longe do ecrã?

4 Comments:

Blogger Sofia C. said...

Olá
Carlota,

Concordo contigo ou então também estou a ver mal o filme, mas não me parece.Beijos,Sofia

janeiro 30, 2007 11:16 da tarde  
Blogger Sinapse said...

... desculpa, não resisto:

... é impossível tu estares demasiado longe do ecrã! LOL! ;))))

janeiro 31, 2007 10:46 da manhã  
Blogger Periférico said...

Estes belgas estão com receio é que os seus domingos passem a ser o dia mais imprevisível da semana, e os belgas não lidam bem com a imprevisibilidade! ;-)

Que falta de sentido de humor!...

Beijos

janeiro 31, 2007 3:24 da tarde  
Blogger tsiwari said...

O texto está de morrer a rir. Razão tem o meu filho que frequenta o 3.º ano de escolaridade ao, na redacção com tema "Como passas a noite de Natal", escrever : "Eu passo a noite de Natal a dormir."

Humores à parte, concordo que não é o texto mais apropriado para dar a alunos de 10 anos...

***

janeiro 31, 2007 7:33 da tarde  

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